°­ÀÇ ³ëÆ®


ÇÁ¶û½º¾î  ¹®¹ý °­ÀÇ ³ëÆ® - ¹ßÃ鿹¹® 21(39)


   39) Il y avait aussi deux choses à quoi je réfléchissais tout le temps: l'aube et mon pourvoi. Je me raisonnais cependant et j'essayais de n'y plus penser. Je m'étendais, je regardais le ciel, je m'efforçais de m'y intéresser. Il devenait vert, c'était le soir. Je faisais encore un effort pour détourner le cours de mes pensées. J'écoutais mon coeur. Je ne pouvais imaginer que ce bruit qui m'accompagnait depuis si longtemps pût jamais cesser. Je n'ai jamais eu de véritable imagination. J'essayais pourtant de me représenter une certaine seconde où le battement de ce coeur ne se prolongerait plus dans ma tête. Mais en vain. L'aube ou mon pourvoi étaient là. Je finissais par me dire que le plus raisonnable était de ne pas me contraindre. (L'étranger, p.171, Folio)

1) ³ª´Â ½ÉÀåÀÌ ¶Ù´Â ¼Ò¸®¸¦ µè°í ÀÖ¾ú´Ù. ¾ÆÁÖ ¿À·¡ ÀüºÎÅÍ ³ª¸¦ µû¶ó´Ù´Ï´ø ±× ¼Ò¸®°¡ ¸ÜÀ» ¶§°¡ ÀÖÀ¸¸®¶ó°í´Â ¾Æ¹«¸® Çصµ »ó»óÇÒ ¼ö ¾ø¾ú´Ù. ³ª´Â ÁøÁ¤ÇÑ »ó»ó·ÂÀ» ÀÚÁ® º»ÀûÀÌ ¾ø´Ù. ±×·¡µµ ÀÌ ½ÉÀåÀÇ °íµ¿ ¼Ò¸®°¡ ³ª¿¡°Ô µé¸®Áö ¾Ê°Ô µÉ ±× ¼ø°£À» ³ª´Â »ý°¢ÇØ º¸·Á°í ÇÏ¿´´Ù. ±×·¯³ª Çê¼ö°í¿´´Ù.(ÀÌ ÈÖ¿µ)

2) ³ª´Â ½ÉÀåÀÌ ¶Ù´Â ¼Ò¸®¸¦ µè°í ÀÖ¾ú´Ù.±×·¸°Ôµµ ¿À·¡ ÀüºÎÅÍ ³ª¸¦ µû¸£´ø ±× ¼Ò¸®°¡ ¸ÜÀ» ¶§°¡ ÀÖÀ¸¸®¶ó°í´Â ¾Æ¹«¸® Çصµ »ó»óÇÒ ¼ö ¾ø¾ú´Ù. ³ª´Â ÁøÁ¤ÇÑ »ó»ó·ÂÀ» °¡Á® º»ÀûÀÌ ¾ø´Ù. ±×·¡µµ ³ª´Â ÀÌ ½ÉÀåÀÇ °íµ¿ÀÌ ³ªÀÇ ¸Ó¸®¿¡ ¿ï¸®Áö ¾Ê°Ô µÉ ±× ¼ø°£À» »ý°¢ÇØ º¸·Á°í ÇÏ¿´´Ù. ±×·¯³ª Çê¼ö°í¿´´Ù.(¹æ °ï)

 

* Á¢¼Ó¹ý ¹Ý°ú°Å-À¯°¨½º·´°Ô »ý°¢ÇÏ°í ÀÖ´Â 'ºñÇö½Ç¼º'À» °­Á¶-±× ¼Ò¸®°¡ ´ÜÀýµÉ ¼ö ÀÖ´Ù´Â °ÍÀ» »ó»óÇÒ ¼ö°¡ ¾ø¾ú´Ù.




[ÆäÀÌÁö À­ÂÊÀ¸·Î]


myungwan@chonbuk.ac.kr